Vers 14 heures nous nous dirigeons vers les bords de l’étang où les pêcheurs s’activent pour récupérer les poissons munis de leurs immenses cuissardes et de leurs filets. On a froid pour eux lorsqu’on nous décrit qu’ils sont dans l’eau tirant de grands filets.
Le tri des
poissons va alors commencer. Nous faisons
la queue devant la table à claire voie sur laquelle sont déversées de grandes
quantités de poissons vivants qui sautent et se tortillent dans tous les sens. L’attente
étant longue, nous sympathisons avec une dame
qui attend son tour comme nous
pour acheter du poisson. Tout en tapant
des pieds nous lui soutirons quelques recettes et conseils pour cuire notre
poisson. Nous optons
pour acheter une belle carpe de 2,5 kilos et nous
nous rendons à l’écaillage. On confie les
poissons à deux personnes qui
prennent en charge les poissons les assomment et
les électrocutent. Puis, ils les éviscèrent et,
à grands coups de grattoir lesdébarrassent de
leurs écailles. C’est étonnant, sanglant et un peu cruel nous semble-t-il mais passionnant.
On en oublie
presque le froid et l’heure qui avance. Il
est déjà 16 heures et on pense sérieusement
à se regrouper et à rejoindre nos foyers.
Nous faisons
une petite halte à Chambley.
C’est une anciennebase militaire américaine qui
abrite maintenant un club d’ULM dont Eugène un de nos fidèles bénévoles est le
président. Non ! ce
n’est pas aujourd’hui que l’on va
faire un baptême de l’air, il fait trop de
vent. On apprécie un
bon café chaud et on repart sans trop tarder avec dans la tête les
souvenirs d’une journée bien remplie.
A l’année prochaine peut-être !